EFI innove pour tous
Afin de proposer à ses clients toujours plus d’innovation, EFI Automotive s’est associé au Leti, un laboratoire du Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA), pour développer une nouvelle génération d’actionneurs, commandés par un algorithme de commande prédictive.
Le groupe EFI Automotive consacre chaque année environ 8 % de son chiffre d’affaires à la recherche et au développement pour proposer à ses clients de nouveaux produits toujours plus innovants et performants. Il s’associe aujourd’hui au Leti, un laboratoire du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), pour développer un actionneur de nouvelle génération. « Notre objectif est de développer un actionneur dont la loi de commande, c’est-à-dire l’algorithme qui le pilote, repose sur un système de prédiction » explique Vincent Liébart (Ingénieur en électronique temps réel), « concrètement, on veut développer un algorithme qui ne se contente pas des états passés et présents de l’actionneur pour décider de la commande à appliquer à l’actionneur mais qui soit capable d’en anticiper les conséquences et de vérifier en temps réel qu’il s’agit de la bonne action à prendre. » Grâce à un tel algorithme, les actionneurs deviendront plus performants, plus fiables et l’intelligence du système permettra de les développer pour des applications inédites.
Avant d’y parvenir, il convient de maîtriser la commande prédictive. C’est pourquoi EFI s’est tourné vers le Leti, un laboratoire du CEA : « Le Leti dispose d’experts de la commande de pilotage prédictive avec des chercheurs qui travaillent uniquement sur ce sujet » poursuit Vincent Liébart, « l’idée est de travailler ensemble pour appliquer des travaux de recherches au développement d’un produit industriel avec toutes les contraintes que cela suppose. » Encombrement minimal, coût réduit, fiabilité, volumes… les contraintes liées à l’industrie en général et à l’industrie automobile en particulier, ne manquent pas et le chantier est immense. « Pour répondre à ces contraintes, il fallait reprendre le codage de l’algorithme quasiment de zéro » poursuit Vincent Liébart, « d’autant que nous souhaitions développer un noyau de calcul extrêmement rapide, fiable et précis, et en même temps, suffisamment normalisé pour que l’on puisse l’utiliser facilement dans diverses applications. »
Le codage de ce noyau représente donc la première grosse étape de ce projet débuté au printemps 2018 et elle devrait nécessiter encore au moins six mois de travail. « Avant de faire tourner un actionneur, nous avons besoin de garantir que ce noyau fera les bons calculs » explique Vincent Liébart, « nous passerons ensuite à la deuxième phase du projet qui consistera à le vérifier en conditions réelles en intégrant ce noyau à notre architecture logiciel de commande d’actionneurs. » Pour EFI Automotive, l’enjeu majeur est de maîtriser parfaitement l’algorithme afin de l’adapter à des applications diverses. La technologie dite « smart », fondée sur l’intégration de l’électronique de commande dans les systèmes mécatroniques ouvre de nouvelles perspectives au groupe sur le marché des actionneurs. « Avec le développement des véhicules hybrides ou électriques, de plus en plus de fonctions dans l’automobile sont électrifiées » souligne Vincent Liébart, « et pour cela il faut des actionneurs toujours plus performants et évolués ». C’est grâce à des projets de recherche et développement, comme celui-ci mené avec le CEA, qu’EFI Automotive garde une longueur d’avance sur ses concurrents et pourra d’autant mieux répondre aux attentes futures de ses clients que le groupe aura anticipé leurs besoins.